Définition de la semaine : l’ubérisation

Définition de la semaine : ubérisation

Qu’est-ce que l’ubérisation et comment l’éviter ?

L’ubérisation correspond à une innovation de rupture ou stratégie disruptive. Elle permet à des acteurs de révolutionner les usages et capter une grande part de la chaîne de valeur sur tout un secteur en utilisant le numérique.
L’ubérisation a pour conséquence de déstabiliser et de transformer rapidement un secteur d’activité par un nouvel acteur qui ne créé pas un nouvel usage mais l’enrichit et qui par sa force de frappe vient se substituer à un marché déjà existant.

L’ubérisation touche tous les secteurs d’activité et tous les pays sans exception.

Maurice Levy déclarait lors d’une interview au Financial Times fin 2014 « tout le monde a peur de se faire ubériser ». Le PDG de Publicis expliquait que ses clients sont très inquiets de voir leur activité historique soudainement disparaître, victime du tsunami numérique.

En d’autre terme, se faire ubériser, c’est se réveiller un matin et constater que son business model est « has been ».

Le succès le plus criant, c’est bien sûr Uber, l’application mobile de mise en relation entre utilisateurs et conducteurs qui en seulement 5 ans représente une valorisation boursière de plus de 40 milliards de dollars et est présente dans 58 pays avec 1 million de chauffeurs dans le monde.

A l’instar des taxis, l’hôtellerie se fait airbndbiser avec le site de location de vacances Airbnb,  la SNCF se fait blablacariser avec le site de covoiturage  Blablacar,  etc…
Ces entreprises si elles ont réussi un développement fulgurant, c’est qu’elles ont su apporter un service à valeur ajoutée, à moindre coût en utilisant des moyens innovants (le numérique).

L’utilisation massive du numérique et plus largement la transformation numérique des entreprises ainsi que l’innovation pour répondre, voire devancer les attentes des clients sont les seuls remèdes/solutions pour éviter de se faire ubériser et au contraire garder une longueur d’avance sur d’éventuels concurrents.

Crédit photo : Fotolia